Sanitas du futur

Le besoin

Le Sanitas est le quartier le plus pauvre de Tours Métropole. Il fait partie des quartiers dits « d’intérêt national ». Les conditions de vie y sont d’autant plus difficiles que l’espace public est envahi par les trafics de drogue, personnes sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.

La solution

Avec la méthode de travail Pih-Poh/Artefact, pétrie de présence sur le terrain, d’écoute, de rencontres avec les habitants, de disponibilité et d’ouverture, l’association co-élabore et co-anime des chantiers participatifs de création avec les habitants volontaires dans les espaces publics du quotidien. L’équipe artistique réunit quatre disciplines : mise en scène, création textile, jardinage et vidéo.
La volonté est d’amener une réelle participation citoyenne afin d’améliorer les conditions de vie des habitants.

Ainsi, les chantiers partagés de création artistique rassemblent des gens de tous les âges et de tous les profils, qui créent ensemble un bien commun en réinvestissant positivement des espaces publics intérieurs et extérieurs. Ce travail est soutenu par le Centre social Plurielles et participe à la formation des acteurs de terrain. Il associe également techniciens et élus afin de chercher des débouchés concrets aux besoins et envies des habitants ainsi exprimés.

Une action qui vise à interpeller non seulement les personnes qui fréquentent déjà le centre social ou les structures partenaires, mais aussi ceux que l’on ne voit pas : les personnes isolées, les « gars qui tiennent les murs », les jeunes déscolarisés, les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes récemment arrivées et parlant peu français… Dans cette intention, les associations Pih-Poh et Plurielles mettront en place en 2019 une co-formation des membres du Projet Social de Territoire aux démarches participatives et inclusives pour, en 2020, déployer au Sanitas de nombreux chantiers partagés co-pilotés par des habitants et des acteurs de terrain.

L’axe de développement

La co-construction entre habitants, acteurs associatifs et élus.
La co-formation avec les parties prenantes.
La mobilisation de plus en plus importante d’habitants-citoyens.