Boutur'âges

Le besoin

La population française est vieillissante (20 % des Français ont plus de 65 ans en 2018) et souvent esseulée – on préfère vieillir chez soi et souvent, la famille est loin. Parfois, ces personnes âgées ont un jardin.

Le jardinage amateur a le vent en poupe : nombreux sont ceux qui souhaitent cultiver un potager, mais l’accès aux parcelles ou jardins familiaux n’est pas forcément évident : il faut s’armer de patience pour avoir son lopin de terre.

La solution

Boutur’âges propose de mettre en contact les jardiniers amateurs et ceux qui ne peuvent plus cultiver leur jardin. Des rencontres autour de la nature et de la biodiversité pour limiter l’isolement et renforcer les relations humaines au sein des quartiers nantais.

Les membres d’ECOS, association d’écologie urbaine et de solidarité entre voisins depuis 2006, rencontrent les propriétaires qui les ont contactés et visitent leur jardin. Une façon d’identifier le contexte de vie de la personne ainsi que ses besoins, pour la mettre en contact avec un jardinier qui saura répondre à ses attentes tout en assouvissant son désir de nature. Une première rencontre tripartite permet d’asseoir les bases de la relation propriétaire/jardinier (conditions d’accès à l’eau, partage des légumes cultivés, petits travaux dans le jardin…) et d’élaborer une convention de mise à disposition du jardin. L’association assure le suivi et l’accompagnement des binômes. Elle propose également des ateliers – jardinage écologique, visites de jardins, des trocs de plants ou de graines… – pour favoriser l’échange.

L’axe de développement du projet

Après plusieurs années d’expérimentation, l’association a besoin d’améliorer son modèle économique, de rencontrer de nouveaux partenaires et de nouveaux participants (structures professionnelles notamment).

L’objectif est de diversifier les bénéficiaires pour renforcer les liens intergénérationnels et interculturels, d’agrandir la communauté de jardiniers et de s’étendre dans les différents quartiers nantais. Boutur’âges souhaite en outre élaborer des nouveaux services (jardin thérapeutique, travailler avec des structures qui accompagnent des habitants et familles en procédure de demande d’asile) et développer des programmes de formation dans un dessein d’essaimage du projet.