Solidarité paysans 27

Le besoin

En 2015, on comptabilise, en France, 605 suicides dans le monde agricole.
Le revenu moyen des agriculteurs n’est pas suffisant pour subvenir à leurs besoin et 18 % d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Les éleveurs, notamment de bovins, sont particulièrement fragilisés.
/ À leur départ à la retraite, les paysans revendent difficilement leur exploitation. Dans l’Eure, comme partout en France, les paysans rencontrent de plus en plus de difficultés : isolement, épuisement au travail, fragilité psychologique, accès aux soins difficile, soucis familiaux, fracture numérique… La pauvreté économique et sociale s’installe.

La solution

Alertés par la paupérisation paysanne et le désarroi tragique de certains d’entre eux, une poignée de bénévoles issus du monde agricole créent Solidarité Paysans 27, avec l’aide de la structure nationale de Solidarité Paysans.
L’objectif est d’agir auprès des agriculteurs en difficulté qui le sollicitent, avec un accompagnement global.
Un duo de bénévoles intervient par l’écoute, d’abord, avant de chercher les solutions avec l’accompagné. Les bénévoles – issus de l’univers agricole – sont formés aux droits ruraux, à la comptabilité et à l’écoute centrée sur l’autre afin d’être armés pour aider l’agriculteur dans sa recherche de solutions. L’accompagné fixe le rythme des rencontres et prend la décision finale.
En procédant de la sorte, l’agriculteur reste acteur de sa situation.

L’accompagnement de Solidarité Paysans 27 est basé sur quelques fondamentaux : l’écoute, le non-jugement, la bienveillance, une confidentialité absolue dans le respect des choix de la personne.
Les accompagnements sont gratuits et d’une durée illimitée.

L’axe de développement du projet

Afin de renforcer son action et de pouvoir suivre un nombre de dossiers plus important, Solidarité Paysans 27 souhaite :

• améliorer la communication auprès des agriculteurs et de leurs partenaires pour intervenir le plus en amont possible des difficultés,
• conforter les compétences et la professionnalisation de l’association avec des formations à l’écoute, aux procédures collectives et la pérennisation du poste d’animatrice,
• sensibiliser aux causes des difficultés des agriculteurs et mobiliser de nouveaux bénévoles par l’organisation de soirée-débats, de journées d’accueil des nouveaux bénévoles.