Maraîch’solidaire

Le besoin

« Aujourd’hui, l’aide alimentaire n’est qu’un palliatif à la précarité alimentaire », interpelle Marie Drique, chargée de projet « accès digne à l’alimentation » du Secours Catholique, Caritas, France.

En 2021, 9,2 millions de personnes sont en situation de précarité, soit 45 % d’augmentation de demande alimentaire gratuite par rapport à l’avant-pandémie, et les banques alimentaires observent une hausse de 13 % de la part des étudiants parmi leurs bénéficiaires. Par ailleurs, 44 % des étudiants déclarent ne pas manger équilibré par manque de temps (Lebond 2018). 

Comment rendre possible le droit à l’alimentation durable et de qualité pour toutes et tous ?

La solution 

Le projet Maraîch’Solidaire est un outil de relocalisation de l’alimentation à l’échelle locale s’émancipant des règles du « marché de l’invendu » et de la dépendance à l’assistanat alimentaire en donnant le pouvoir d’agir aux étudiants.

Avec son projet Maraîch’Solidaire, l’association répond à plusieurs problématiques.

• Le développement de l’agriculture urbaine dans un jardin productif et pédagogique de 5 000 m², sur le site de l’Université Bordeaux Montaigne.
• Un maraîchage selon des méthodes compatibles avec l’agriculture durable pour sensibiliser aux enjeux environnementaux.
• L’approvisionnement en fruits et légumes de qualité pour le marché solidaire déjà mis en place par l’association et à destination des étudiants du campus.
• La création d’un lieu de vie, de rencontre, d’échange et d’apprentissage, afin de favoriser la mixité sociale entre les riverains et les étudiants.

L’idée innovante du projet et son axe de développement

L’innovation phare liée au projet réside dans la fusion de deux actions : l’une à caractère solidaire et l’autre écologique.

Il existe de nombreux dispositifs d’aide alimentaire et l’agriculture durable prend de l’ampleur. Pourtant l’idée d’une production alimentaire durable, dans des jardins alliant productivité et pédagogie au service d’un dispositif solidaire, est novatrice. 

Par ailleurs, le consommateur est reconnecté à la production de sa consommation, faisant un pas vers une dynamique de « consom’action », puisque la majeure partie des bénévoles seront aussi bénéficiaires.